C’était en janvier. Rendez-vous au CEPROC, le Centre européen des professions culinaires, situé dans le 19e arrondissement de Paris. Une femme nous re?oit, elle nous guidera durant toute la visite. Elle nous donne à chacun une blouse blanche, qui ressemble étrangement à un sac poubelle (matière plastique), avec deux trous pour mettre nos bras. Pourquoi revêtir cette horreur ? Parce que nous allons pénétrer dans les laboratoires et il ne faudrait pas que nous ramenions nos microbes en cuisine ! Du baba cool à l’intello, en passant par la fashion-victime, aucun de nous n’est épargné : tous à égalité.
Si notre look n’est pas très mode, les locaux, eux, sont dernier cri ! Notre guide, un peu sévère sur les bords, nous explique que les élèves sont ici en alternance (école/entreprise). Direction le premier étage, celui des patissiers. Puis visite d’une salle de cours : à la place d’un tableau, il y a un plan de travail en inox, un évier, une gazinière… La salle est aussi équipée de plusieurs miroirs au plafond et sur les murs, pour faire en sorte que les élèves voient de leur place les démonstrations du prof.
Nous voici enfin dans les cuisines ultramodernes, face à des jeunes qui portent tous une toque et un ensemble blanc. Une recette est inscrite sur un tableau et en un temps limité ils doivent la réaliser. Au menu, un dessert glacé. Un quart d’heure plus tard nous sommes chez les traiteurs. Nous apprenons que les plats con?us par les élèves seront mangés à la cantine par eux.
Avant de partir nous passons par le restaurant de l’école, où d’autres apprentis s’initient aux métiers de serveur, barman… Ce sont de ? vrais ? clients qui go?tent aux spécialités cuisinés par les élèves. Les plats élaborés nous ont fait saliver mais malheureusement nous n’avons pas eu l’occasion d’y go?ter, dommage ! Dans l’ensemble la classe a apprécié la sortie.
Deux semaines plus tard, en janvier toujours. Nous nous rendons à la Cité des métiers, dans le 19e également. Ce n’est pas exactement comme la Cité des sciences et de l’industrie où tu joues avec l’eau et traverses des espaces scientifico-ludiques, ce que beaucoup de nous pensaient faire mais en version découverte des métiers, 14/16 ans. Là, nous montons d’un cran, fini la période poupée Barbie et Playmobil. Nous assistons à une conférence.
?a a ses avantages : nous sommes enfin assis au chaud. D’autres classes de 3e sont présentes. Une COP (Conseillère d’orientation psychologique) fera office d’animatrice. Des vidéos sont projetées, elles décrivent des métiers liés à l’h?tellerie – serveuse, sommelier, boulanger, boucher… ? Surtout pas un bruit, parce que si une classe gêne, elle est évacuée ?, a prévenu la prof avant d’entrer. La salle est comme ? éteinte ?, certains dorment carrément. Quand l’animatrice nous demande s’il y a des questions, c’est le calme plat…
Parmi les intervenants, il y a le directeur d’exploitation du restaurant Horeto de la Cité des Sciences ; une conseillère de P?le Emploi spécialisée en h?tellerie-restauration ; un boulanger-patissier ; un développeur de l’apprentissage CFA de la poissonnerie de Rungis ; un développeur de l’apprentissage CFA des métiers de viandes FBMV (Fédération de la boucherie et des métiers de la viande). Toute ma classe a trouvé la sortie ennuyeuse.
Bilan final : visiter un centre de formation, c’est bien plus marrant que d’assister à une conférence, pourtant les deux sorties portaient bien sur le même thème. Enfin bon, on verra bien ce que nous réserve la prochaine sortie !
Sarah Ichou
Précédents articles de Sarah sur la découverte des métiers :
montres ferrari
No comments:
Post a Comment